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Stef Lee

Vagancia pedago-poética #2 (en castellano abajo)


🎲 " Si tu n'avais pas peur, tu ferais quoi ? " Quand parlent les murs de Buenos Aires, je cherche toujours à leur répondre. En l'occurence : proposer désormais des ateliers où nous sommes tous là en tant que personnes dansantes, et sortir - pitié ! - du jeu de rôle élève/prof. En l'occurence bis, s'en donner les moyens en questionnant les thèmes de stage. Un exemple ? Danser avec el Pulpo, ça m'a donné une grande confiance pour enseigner sacadas, ganchos, levantadas, barridas... et une frustration toute aussi grande en voyant les "élèves" les effectuer en regardant leurs pieds. Tout le corps parle, car tout le corps danse... relever la tête n'a rien d'un acte anodin. Trouver son axe, non plus. (Si les questions de symbolique du corps en tango vous intéressent, cherchez Studio Dinzel. Si elles ne vous intéressent pas, pourquoi le tango ? ) Dire "relève la tête", ça s'apparente à créer un petit soldat. Pas trop mon truc. Alors inlassablement, parce que là se trouve l'essence du travail de transmission, continuer à chercher des outils pour mieux comprendre le mouvement. Sortir du système du cours consommable sur place ou à emporter, ou du Graal de la moulinette japonaise (© Eva Wagner !). Affirmer, au risque de ne plus rentrer dans les formats qui vendent, que le tango est créatif et créativité, et que nous sommes là pour le vivre et qu'il continue à vivre ! Que nous pouvons nous pencher, avec notre corps et notre vécu tanguero, sur toutes les passionnantes questions posées par la danse : le rapport au temps, l'intention d'un geste, la liste est infinie. Se / nous revendiquer comme danseurs, danseuses, assumer notre désir de danse, LIRE et connaître l'histoire du tango, sa langue, ses coutumes, avoir un regard critique, ne pas disparaître ni camoufler nos identités contemporaines sous prétexte que le tango est né il y a plus d'un siècle.

Le tango est aujourd'hui, subversif, libertaire : c'est bien sa seule constance.

🎲" Si no tuvieras miedo, qué harías ? " Cuando hablan las paredes de Buenos Aires, siempre busco contestarles... En este caso : proponer hoy en dia talleres donde asistimos todes como personas que bailan, y salir - por favor ! - del sistema Profe / alumno. En este caso (bis), darse los medios necesarios al cuestionar los temas de trabajo. Un ejemplo ? bailar con el Pulpo me ha dado una gran confianza para enseñar sacadas, ganchos, levantadas, barridas... y una frustración en la misma medida al ver los "alumnos" reproducir las figuras mirándose los pies.

El cuerpo entero habla, porque el cuerpo entero baila... levantar la cabeza no es una acción cualquiera. Encontrar su eje, tampoco. (Si les interesan las cuestiones de símbolos de cuerpo en el tango danza, busquen al estudio Dinzel. Y sino, porque el tango ??) Decir "levanta la cabeza", parece la educación de un soldadito, no es lo mío.

Entonces incansablemente, porque ahi se encuentra la esencia de la transmisión, buscar herramientas para entender mejor el movimiento. Salir del sistema de la clase para consumir acá o para llevar, o de la búsqueda eterna del gran molinete japonés.

Afirmar, tomando el riesgo de no formar parte de los formatos que venden, que el tango es creativo y creatividad, que estamos acá para vivirlo y que siga vivo ! Que podemos investigar, con nuestros cuerpos y experiencias tangueres, sobre todas las apasionantes preguntas de la danza : el vinculo al tiempo, la intención de un gesto, la lista es infinita...

Reivindicarnos como bailarines, asumir nuestro deseo de danza, LEER y conocer la historia del tango, su idioma, sus costumbres, tener una mirada critica, no desaparecernos ni esconder nuestras identidades e ansias contemporáneas bajo el pretexto de que el tango nacio hace mas de un siglo.

EL tango es de hoy, subversivo, libertario : esta es su constancia.




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